digression 0004 : bin oui, encore...

mais en noir, c'est chouette !

ossature 14 : pignon et contreventement

levage du pignon est, en 2 fois aussi. là, le premier lève mur est quasi à fond.

la plateforme de travail, faut po mettre le pied dans la mare au crocrodiles !

2ème lève mur installé (juste en appui contre une solive). le premier possède un pied de fixation articulé hyper moderne (en chutes de douglas et gros clous tout pourrites) vissé dans les solives. il me sert de retenue en fin de levage, pour empêcher le pignon de basculer de l'autre coté... je détends progressivement le premier en tendant le 2 ème.

pis j'ai entamé le contreventement des murs (après réglage fin de l'aplomb) avec des voliges de 100/15, avec un écart de 100 entre chaque.

ossature 13 : minimur et pignons

quand tu réfléchis po assez, t'assumes...

j'avais po réfléchi au solivage. du coup, comme je construis mes murs à plat si je veux les ancrer dans une lisse avant de les lever, il faut que la lisse basse soit au minimum à la hauteur du support du mur à plat, soit le solivage dans mon cas.

j'aurais donc du faire mes murs est et ouest plus haut de 22 cm. bon, alors j'ai fait des mini réhausses de 22 cm.

ensuite, c'est plus simple et plus logique...

sauf que le mur fait 4m60 de haut, mon lève mur est trop court (et déjà bien assez lourd : un 45x120 de 5m50). du coup, je lève avec le premier jusqu'à un angle d'environ 60°, j'installe un deuxième lève mur pour finir. ils sont vissés dans le solivage.


petit calcul : bin oui, au départ, le mur est à plat, donc le lève mur vertical à 4m60 de la base.
à la fin, le haut du mur est à 4m60 de la base, mais en haut. le lève mur est alors penché à 45°, et doit mesurer dans ce cas 4,60racine de 2, soit 6m50.


j'ai po mis de plancher pour qu'il ne soit pas abîmé par la pluie et le soleil (et mes chaussures sales !) bon, ça ne simplifie pas le travail là-haut !

ayé, on a le volume final (avec un peu d'imagination !)

 je pars en chantier poele la semaine pro, donc je vais monter le pignon est aussi, mais rien d'autre sur le toit. je veux que ça aille vite, pour laisser les poutres en I le moins longtemps possible sous la pluie.

ossature 12 : étrésillons

à quoi que ça sert et keske c'est ?
juste un dispositif qui empêche les solives de vriller, et qui sert à rigidifier un plancher bois, en supprimant l'effet "rebond" habituel. ça peut se faire avec 2 tasseaux en croix, ou une chute de solive de la bonne taille (et comme ça, l'aplomb des solives est garanti.)

5 rangées de 25 étrésillons... c'est long ! 6 clous dans chaque ! en déplaçant l'échelle à chaque fois (je me sers de l'appui de l'échelle pour serrer l'étrésillon en place le temps de le clouer)

au milieu, je les ai centrés sur la jonction des demi-solives. moins simple à clouer, certes...

jonction où les demi-solives sont liées par du feuillard dessus et dessous. en effet, les solives vont devoir reprendre la poussée en pied des chevrons porteurs qui vont avoir tendance à écarter les murs. des solives d'une pièce, ça aurait été mieux, mais 8.80m de long en 5x22, outre que c'est lourd, z'avaient po au magazin...

a me reste les feuillard du dessous à clouer (sont en place), ça va être rigolo !

ossature 11 : solivage

un 5x22 tous les 50 cm, portée 4 m
sur une poutre de refend de deux 5x22 moisés portée 2m
sur des potos constitués de 3 pièces de 45x145 collés, ou avec un 45x220 au centre pour ceux où je dois boulonner les refends moisés (plus de marge pour boulonner, et sera noyé dans les cloisons, donc invisible.
 

le contreventement à base de voliges démarré...