enfin, le remplissage !
le premier (jonction avec l'ossature du pignon) est rempli uniquement en copos : c'est long, mais sinon y'aurait des découpes dans tous les sens, encore plus long !
le bas du caisson (à la verticale alors que la poutre est à 45°) est rempli en copos, histoire de pouvoir caler la botte de paille sans la tailler (chuis po clair, là, si ?).
puis j'enquille les bottes de paille, méthode à la toine (loué sois-tu sur 12 générations !), y'a pas de raison que je ne copie pas aussi !
le principe, c'est de couper les ficelles, et de prendre le nombre d’andains (une botte de paille est constituée de couches de paille compressée juxtaposées, d'environ 5 à 10 cm d'épaisseur) suffisants (au jugé) pour remplir le caisson dans sa largeur. (les brins de paille sont donc dans le sens de la pente du toit)
la paille rentrée légèrement en force s'expanse et remplit bien le caisson. et ainsi de suite jusk'en haut. il est même possible d'utiliser les fins de bottes en ajoutant des andains de la suivante pour arriver à la largeur utile, ça se fait super bien ! (et heureusement, pasque sinon j'étais mal !)
ensuite, marion rajoute 10 cm de copos pour finir de remplir les caissons. (c'est long !)
30 cm de paille, 10 cm de copos, 2.2 cm de parepluie en fibre de bois, puis à l'intérieur 5 cm de laine de bois ou chanvre, ça devrait être po mal isolé... (on arrive à un R théorique d'environ 9.5)
on s'arrête là en attendant le remplissage de l'autre coté...
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